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Drawing with Faber-Castell graphite mine, Canson paper 224g/m2

63 25/32 x 49 39/64 in
711/2 x 571/4 in (framed)
Graphite wooden frame, anti-reflective glass
Courtesy Suzanne Tarasieve Gallery and Jean Bedez artist

© Photo. Rebecca Fanuele
Dessin à la mine de graphite Faber-Castell, papier Canson 224 g/m2

162 x 126 cm
181,5 x 145,5 cm (encadré)
Encadrement gris graphite. Verre anti-reflet
Courtesy de l’artiste Jean Bedez et de la Galerie Suzanne Tarasieve

© Photo. Rebecca Fanuele
2020

Hercule et Cacus II

The triptych presents from three different angles (front, profile, and back) the mythological fight between Hercules and the giant Cacus, son of Vulcan, who had dared to steal from Hercules. Bedez again explores the universe of myths (as in the 2018 series Pluto, Mars, Mercury, Jupiter) and deepens his reflection on the art of combat inaugurated in 2014.
In this recreated, reinvented gigantomachy based on a statue by Michelangelo, Bedez continues a fertile dialogue with the Old Masters by drawing inspiration from a subject treated by Latin poetry, Florentine sculpture of the Renaissance, and the eighteenth-century drawing.
The monumental stature of the mythological hero, a colossus, his muscles straining with the struggle, dominates the monster, struck down at his feet. An opaque night, obtained by very dense blacks, envelops a rocky chaos, contrasting with the paleness of diffuse mists. Looking around, three visions of the same landscape appear, from which emerge three of the four elements: the frozen water of a lake, the telluric element of the mountains, and the aerial lightness of clouds of fog. A black star, eclipsed by a halo of light, overhangs the hero’s head like a halo.
The fight has a cosmological dimension. This solar Hercules crushes a monstrous figure that mythology associates with the darkness of caves and the blackness of smoke. In a landscape evoking the origins of creation, light metaphorically emerges from the darkness, the stars and the elements participating in the triumph of the demigod by intensifying the drama of the scene.

Hercule et Cacus II

Le triptyque met en scène sous trois angles différents (de face, de profil, de dos) le combat mythologique d’Hercule et du géant Cacus, fils de Vulcain qui avait osé lui dérober quelques uns des bœufs appartenant à un butin ancien. Jean Bedez explore de nouveau l’univers des mythes (série de 2018 Pluton, Mars, Mercure, Jupiter) et approfondit sa réflexion sur l’art du combat inaugurée en 2014.Dans cette gigantomachie recréée et réinventée d’après une statue de Michel Ange, Jean Bedez continue à se nourrir d’un dialogue fécond avec les maîtres anciens en s’inspirant librement d’un sujet traité par la poésie latine, la sculpture florentine de la Renaissance ou l’art du dessin au 18ème siècle.La stature monumentale du héros mythologique, colosse aux muscles contractés par la lutte, domine le monstre terrassé à ses pieds. Une nuit opaque obtenue par des noirs très denses, contrastant avec la pâleur de brumes diffuses, enveloppe un chaos rocheux. Une rotation du regard fait surgir trois visions du même paysage où émergent successivement trois des quatre éléments. L’eau gelée d’un lac, l'élément tellurique des montagnes, la légèreté aérienne des nuages de brouillards. Un astre noir infusé dans un effet d’éclipse par un halo de lumière, surplombe la tête du héros à l’instar d’une auréole.Le combat acquiert une dimension cosmologique. Cet Hercule solaire écrase une figure monstrueuse que le mythe associe à l’obscurité des cavernes et à la noirceur des fumées.Dans un paysage des origines de la création, la lumière surgit métaphoriquement des ténèbres, les astres et les éléments participent au triomphe du demi-dieu en intensifiant la dramaturgie de la scène.