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Faber-Castell graphite mine, Canson paper 224 g/m2
Painted wood frame, plexiglass
50 x 100 in.
56 3/4 x 106 3/4 in. framed
Dessin à la mine de graphite Faber-Castell, papier Canson 224 g/m²
Encadrement bois peint, plexiglass
127 x 254 cm
144 x 271 cm encadré
2017

AUDIANT OPULENTI

Audiant Opulenti, “Now listen, you rich people”, reprising the opening of the sermon against luxury, an injunction to the wealthy, establishes the historical political heart of Florence, Piazza della Signoria, dominated by the majestic Palazzo Vecchio, seat of power in the Republic of Florence. In profile, a monumental Medici lion lion steps forward from the Loggia dei Lanzi. Under his paw, a sphere reminiscent of the Medici balls and which one could imagine to be Mars, after the guardian God of the ancient republic. Out of scale, Michelangelo’s David can be spotted – commissioned during a republican parenthesis between Savonarola and the return of the House of Medici in order to glorify the virtus florentina, the Florentine republican virtue.
The ruins mark the spot of the Fountain of Neptune, designed to celebrate the maritime power of the House of Medici, and which was vandalised on several occasions throughout history. At the centre, a gigantic sphere represents a second planet which could be Pluto, on this square which has witnessed the inferno of torture and bonfires. This iconic location was the stage of the struggle between the powers vying to control the city, where republican and seigneurial symbols coexist. On this square, Savonarola preached against the rich “Now listen, you rich people” and staged the destruction of profane riches (mirrors, paintings, musical instruments) turned by his bonfire of the vanities into a pile of ruins.

AUDIANT OPULENTI

« Que les riches écoutent », reprenant la formule d’ouverture du prêche contre le luxe, une injonction adressée aux riches, situe le coeur politique historique de Florence, la Piazza della Signoria dominée par la majesté du palais seigneurial, siège du pouvoir de la République florentine. De profil et monumental s’avance le lion des Médicis de la loggia dei Lanzi roulant sous sa patte une sphère rappelant les boules du blason et qu’on pourrait imaginer être Mars du nom du dieu tutélaire de la République antique. On aperçoit à une échelle disproportionnée le David de Michel Ange dont la commande prit place dans une parenthèse républicaine entre Savonarole et le retour des Médicis pour magnifier la « virtus florentina », la vertu républicaine florentine. Les ruines marquent l’emplacement de la Fontaine de Neptune destinée à célèbrer la puissance maritime des Médicis et qui fut vandalisée à plusieurs reprises au cours de l’histoire. Au centre une sphe  re gigantesque figurant une seconde planète qui pourrrait être Pluton pour cette place qui connut l’enfer des supplices et des bûchers. Ce lieu emblématique est l’arène ou s’affrontèrent les pouvoirs en lice pour le contrôle de la cité et ou coexistent symboles républicains et seigneuriaux. Sur cette place, Savonarole prêcha contre les riches « audiant opulenti » et mit en scène la destruction des richesses profanes (miroirs, tableaux, instruments de musique) converties dans ses bûchers des vanités en un amas de ruines.